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Trop trop curieux d’aller voir ce qui se cache derrière ce nouveau profil si vite apparu. Bon, ça commence mal. Elle m’indique qu'elle n’est que de passage, tout au plus 1/2 journée à Lyon. «  Je vous confirme si je peux être disponible ». Je la relance, gentiment la questionne sur un service. Encore sur ses gardes sûrement, elle écrit : "I kiss in case of chemistry ».  Oula ! s’immiscie comme un petit doute… Et pis non, je veux voir ! trop curieux, même un jeudi à 22:00 ! La suite ? Feu vert ! Un créneau est trouvé. Plus de temps à perdre. Toute la suite va gommer, effacer, éradiquer tous ces 1ers ressentis. Et c’est peu dire ! D’emblée de jeu, humours et échanges constants irradient la pièce dans un anglais parfait. Elle ne me quitte pas. Je suis sous la douche, lorsqu’elle me glisse : « Tu vas voire, les draps sont tout frais, pas froissés, tu es le premier ». Je ne savais pas encore ce qui m’attendait. Belle blonde, elle est craquante, silhouette savoureusement modelée, elle a de l’esprit, beaucoup d’esprit, tout semble être décuplé par une complicité naturelle, nous allons nous livrer corps et âme. Et j’aurais pu manquer cela !? Le contact est permanent, nos mots font mouche, «  You are crazy », nos mots et nos attributs se questionnent, s'aimantent, se télescopent. Soudain, sa bouche s’aventure et s’extasie de mes lèvres, mes lèvres s'enflamment de sa langue, sa langue m'inonde d’un délicieux mucus. « Chemistry » c’est ça ? c’est bien cela ? Et puis toujours nos mots, nos mots pour respirer, nos mots pour s'exclamer, tantôt provocateurs, parfois insensés, inspirants, plein de quiétude ou terriblement sulfureux. « Chemistry » oui, oui ! Alors, sans pudeur elle s'exhibe en 69, je la veux autrement, aussitôt soumise au cuni pour enfin libérer de retentissantes convulsions, ses cuisses flageolantes se refermant sur ma nuque prise en étau. Puis, elle tend sa croupe, sa corolle engloutit mon dard dressé comme un étendard sonnant la révolte. Profondément inouï ! 45 mn ou plus s’écument. "On remet ça demain matin à 6:00 avant que je prenne mon train ? tu me prends là, direct, comme ça »  s'expose-t-elle joyeusement à quatre pattes. « Et après on prend le café, tu auras juste à appuyer là ». Ok… Ok ! J’hallucine là. L'idée me paraît folle, tellement folle que ça me plait ! Minuit, je suis rentré. J’avance le réveil, je m’écroule aussitôt. 5h30 sonne, dubitatif je poste : «  Ready?". J’attends. 6:10 enfin : « Je dors. Réalisons notre plan café la prochaine fois ». 12:30, surprise : « Je reviens bientôt dans ta ville, on fera ça ». Eh bien... Trop trop curieux de voir ça.